L’air de nos maisons mis en accusation
La maison plus « dangereuse » que « le monde extérieur ». Déjà qu’avec la crise nous n’avions pas le moral, c’est UFC Que Choisir qui enfonce le clou. Dans un communiqué de presse : pour voir le détail cliquez ici
En résumé :
Sur les huit moquettes encollées testées par le magazine, cinq restituent du formaldéhyde, du toluène et des éthers de glycol. Le maximum d'émission de composés organiques volatils (COV) relevé à 28 jours est de 3200 µg/m3, soit une valeur très supérieure au seuil de confort de 200 µg/m3.
Ainsi donc ce serait plus dangereux de dormir sur la moquette qu’à la belle étoile. Les allergies, les acariens, on connaissait déjà. Les contrôles « techniques » aussi. C’est au tour du « petit chimiste » d’envahir nos habitations ? A quand le PTZ vert étendu à l’air ?
En attendant, les moquettes encollées rejoignent la longue liste des polluants de l’habitat : amiante, plomb, CO², bruit, ondes magnétiques, désodorisants d'intérieur, nettoyants ménagers, tapis, meubles, vitrificateurs …..
Selon UFC Que Choisir : « Nous passons ainsi 70 à 90 % de notre temps dans nos habitations, nos bureaux, à l'école, dans les transports... autant de lieux saturés par une pollution invisible et omniprésente. Plus de 100.000 substances chimiques font partie de notre quotidien, dont certaines contribuent à la formation de cancers, de problèmes de reproduction et d'allergie. Parce que notamment située dans l'espace domestique, cette pollution affecte d'abord les personnes les plus fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) ». De quoi alerter le gouvernement…..
Pour voir la synthèse de cette étude cliquez ici (merci à Ufc que choisir)